vendredi 27 novembre 2009

On dirait le Sud.







Le temps est plaisant, et personne pour me dire Anderlecht Champion. Nazes que vous etes que moi que j'dis. Pas pour demain que je vous souhaiterai Joyeux Noel hein.

La ou l'on voit que je reflechis, c'est un moment crucial du voyage, un tournant de cette aventure : biere brune speciale du coin qui endort au 36eme tour d'un grand prix de Formule 1 de Barhein le dimanche apres-midi OU blonde classique legere qui desaltere apres avoir tondu la pelouse en autotractee Toro au mois de juin alors qu'on est en blocus en 2001. Photo Von Oli C. pour celle la.

jeudi 26 novembre 2009

"Cartes Postales", "Divers" et "Je-Me-Marre"










J'en ai d'autres hein... mais avec ca, vous voyez un peu. Suis tres heureux de comprendre tout le maniement manuel de l'appareil photo. Je ne sais pas a quoi correspondent tous ces chiffres, mais on s en masse un peu, pas vrai coco ? Moi ce que j'aime dans la vie ce sont les nuages. Et les Israeliens qui dorment.

Me voila a Ushuahia, la Fin du Monde disent-ils. Et etre accueilli par Lio, un Belge qui vit ici depuis 9 ans, dans sa maison-cabane uber chaleureuse... ca fait du bien. Il est guide touristique ici, autant dire qu il gere et connait le lieu. Cet apres midi nous avons grimpe une montagne de 5925 metres. Enfin... 925m, si je devais dire la verite. Mais meme, en haut tu fais moins le malin qu au Signal de Botrange, ca souffle baraque et tu peux bien t accrocher sinon tu voles. Des forets superbes, de la neige bien froide dans les pompes, un mate bien chaud au sommet, les cuisses qui travaillent bien. Et la, ce soir, qui l'eut cru, ... un barbec. On va faire peter le choripan moi qu'j'dis.

Le bus qui m'a amene ici - en passant par le Chili - m a paru tres long, car la majorite en journee et pas de film avec des chiens qui parlent ou un Denzel Washington pour mettre des claques... Meme les mouches qui voulaient s'echapper avait du mal. Cela dit, traverser le detroit de Magellan sur un bateau, c est cool, un peu mythique en fait. Y a UN pingouin qui a du se perdre de sa plage avec ses 20000 potes et son bagne c est maintenant d etre la cible des touristes. Pauvre ptit pingouin.

Ce qui est drole cependant, c est la frontiere Chilienne - faut y passer pour arriver ici. Pas question de faire passer des elements crus - jambon, fromage, pommes, cacahuetes... - Resultat, tout le monde se grouille pour manger son pic-nic, tout le monde se goinfre. Et quand tu sais plus avaler parce que c est ton 4ieme pain jambon-fromage-mayo en 12 minutes, tu partages. Oui mais... Un moment, meme en partageant il t en reste puisque tout le bus fait pareil. Tout le bus ? Non, une bande d irreductibles autochtones patagoniens pas trop en fonds sont tres heureux, a l arriere du car, de se goinfrer pour pas un rond. Bijou.

Dans quelques jours on repart sur la route avec Oli C. On va donc remonter surtout. Peut etre un peu de bateau aussi et du Chili. Je la sens bien cette remontee infernale. En seconde mi temps, on va attaquer solide sur le porteur du ballon ; les gars sont confiants.

lundi 23 novembre 2009

24h de Bus

Le bus tu l auras compris, est ici primordial. Alors descendre la Patagonie dans ce moyen de transport, faut garder patience. Ce que je fais. Faut aussi supporter les mauvais films (ca aussi sus bon) comme le dernier Mel Gibson, Apocalipto. Juste bien glauque avec un superheros indien qui echappe au sacrifice humain avant de degommer ses enemis un par un. A la fin il doit son Salut a l Arrivee de Christophe Colomb et ses caravelles : un bijou de n importe quoi.

Mais ce qui est bien aussi avec le bus, c est le paysage. Hier c etait juste incroyable, peronista diraient les Porteños qui sont dans le coup. Vraiment je ne me rappelle pas avoir vu des couchers de soleil comme ca avec des etendues d herbes, de lacs, de ruisseaux - j arrète, on dirait une fille qui parle.

Le bus donc tjrs... et ses variations de temperature. Alors le chauffeur a un peu chaud, il te fait peter le - 5 degres. Un moment, je me suis dit que j allais voir des Ours Polaires. 10 minutes de frigo apres, le chauffeur a chaud. ¡ Paaaaaaaaaafff ¡ il te fait peter le plus 40 degres et la, tu attends un mojito main droite et une caïpi main gauche. Vraiment, tu veux etre malade, tu vas dans un bus.

Me voila a El Calafate, il fait d enfer, je vais camper par zero degre cette nuit (veridique.. on fait un bon barbec aussi) et a 5h30 je me leve et j irai marcher tranquillou sur un glacier avec des espagnols et des englishs rencontes dans le bus (pour louer une voiture, mieux etre 5). Rien que ca. Je vois Nicolas Hulot et Oli Cornil mercredi soir a Ushuahia. Si le Cosmos le veut, enfin.

samedi 21 novembre 2009

A la question de savoir...












Pourquoi je suis venu ici ? Je dirais : parce que ca.

Alors me voila donc seul depuis quelques jours et pour qlq jours encore. Je rejoins Oli C. avec grand plaisir a Ushuahai (plus loin c est pas possible) puis on verra. A mon avis, le Chili nous tend les bras. So far je suis a Esquel aux pieds des Andes et disons le d entree : c est mon coup de coeur. J ai fait une balade incroyable.

Cela dit, les jours d avant me plaisaient aussi. Une marche a La Collignon (cad je pars tranquille, je vois des trucs superbes et je me perds 2h et qd je rentre c est le deluge et je me caille // sauf qu ici, y a pas d Orval pour se rechauffer), camper par 4 degres (j ai compte), vaincre ses traumas, et se reveiller avec une banane jusque la nuque. Tout augmente, mais la confiance en soi aussi.

Happy 4 months.

mercredi 18 novembre 2009

Séparation à l'amiable

Voilà, les chemins vont dans peu de temps, se séparer. Stef partira pour Ushuahia demain, BéaBa vont aller "chiller à la cool dans un cool endroit à l'aise" autre part, en amoureux-jeunes mariés qu'ils sont... et bibi va trainer du côté de El Bolson et alentours, pour voir si les sentiers de terre sont plus verts ici que chez nous. Bon, je vais les recroiser... j'ai pas fini de regarder Dirty Dancing, et je connais plus la fin héhé.

Puis une étape a été franchie cette nuit : j'ai dormi sous tente, ma tente sarcophage une place. On y est bien. Enfin, j'y suis bien, malgré un gros moment difficile à passer hier soir. Ca fait partie du voyage, sûrement. Allez, tchuss.

dimanche 15 novembre 2009

Illustrations - "On est peu de choses"











En gros... et dans le désordre. Se mater Dirty Dancing dans un bus grace à BéaBa, des cieux à tomber, blessure de guerre soignée avec un TigrouPlast (merci toi), des logos de femmes enceintes plus beau que ça tu meurs, des voitures, des silences qui se passent de mots, un prof d'histoire-géo en vacances avec tout son matos vidéo, la Stef qui a frette, et la baraque à frites de Bariloche.

From la Mer du Nord to Into the Wild

Les paysages incroyables se suivent mais vraiment ne se ressemblent pas. Quitter BA m'a fait du bien, besoin de calme, de champs, de from here to there, de voir des chevaux qui courent (tout le monde aime les cartes postales hein). Et après 30 minutes de bus, on est dans la Pampa et c'est vraiment incroyable. Puis arriver parmi les Baleines (là, oui, ça calme), les Pingouins (ça fait bien rire un Pinguoin), les Elephants de Mer, et les Mouettes. Puis reprendre un bus et arriver quasi au Canada profond. Je m'en mets plein les mirettes. Faut pas être devin pour savoir que ça allait me plaire. Puis je ne vous parle pas des ciels. Ou on dit "des cieux" ? Bref, l'opération des yeux a été remboursée en 2 semaines.

Ah, oui, ... dans le bus, ils organisent un Bingo. Le premier prix est une bouteille de rouge, le second prix est une de blanc. Sinon, vraiment, ça turbine baraque. Je vois le chemin parcouru depuis le Mexique et Guatemala, et c'est plaisir de le voir. Rien que de monter dans une barque pour voir des baleines avec de la houle, ... zéro crise de tétanie (Cosmos : 1 / Le mal de vivre : 0 ) Puis des rencontres en paquet, avec des gens que même qu'ils sont gentils tout plein.

Nous sommes à Bariloche, dans 3 minutes je pars à la conquète d'un LavoMatic ouvert le dimanche, puis d'une voiture à louer pour les lacs des alentours. La tente va bientôt servir, je le sens, et le Lomo n'est que bonheur. Encore Merci.

Oui je sais tout cela est décousu, mais retenez que tout va bien. Très bien même.

mardi 10 novembre 2009

Buenos Aires, suite et quasi fin
















On part tout à l'heure dans le Sud. Vingt heures de bus (semble t il, y a même du champagne à bord, et ça coute raisonnablement). En attendant, Stef est bien arrivée, parle toujours aussi fort, puis y a eu la Fête des Jean-Claude Van Damme (avec une pompe à bière artisanale qui en ferait pâlir plus d'un à Ixelles), puis le Match Boca-Colon, puis se rendre compte que le Standard, ouais c'est un bon public mais pas de quoi se réveiller pendant la sieste, se rendre compte aussi que dans l'échelle des icônes en matières de t-shirts à acheter, c'est

1. Mr Guevara, Che
2. Ramones, The
3. Maradona, Diego Gros tout laid mais quel tueur Armando

Et que le Cosmos est cool, toujours. J'ai rencontré des gens super. Normal, je suis super.

Ps : ah, j'ai déjoué une tentative de vol de porte-feuille sur ma personne dans un métro. J'te dis, y peut rien m'arriver, suis une machine.

vendredi 6 novembre 2009

Premières photos - Buenos Aires

Il fait beau, il y a chien et barbecue sur terrasse, il y a pas de boulot stupide (faire courir des chiens), y a des arbres superbes qui pleurent de l'eau, du routard wallon, du café argentin, des voitures sans sièges, du flic quand y a une manif des 45 travailleurs qui crient pour 300, et du boulot pas stupide II, se mettre devant les voitures avec une affiche électorale.

Pour le reste, j'adore. Point. J'espère juste qu'un jour, le "Routard" sera moins frenchouze. Parce que mettre toutes les 4 phrases que ceci a été inventé par un français, que les platanes sont là pour rappeler le Sud de la France, que l'architecto a vécu en France, que la Renault Douze (sur le parking) est de France, que les 504 (Peugeot) sont aussi françaises, que le drapeau argentin est, à 1 couleur près, comme le tricolore français... je dis non.

Mais fais bisous hein !